ll est facile de vivre les yeux fermés, en interprétant de travers tout ce que l’on voit…
John Lennon
Lorsque nous passons notre temps à nous dénigrer, en se disant que « je ne vais pas y arriver », « il y a trop de contraintes », « je suis incapable », « je ne le mérite pas » … Et bien on parle ici des croyances limitantes (cf. article sur les croyances).
La croyance est définie, étymologiquement, comme étant une tendance à tenir pour évident ce que nous croyons vrai au point que nous n’y pensons plus.
En fait, nous sommes un peu comme le poisson rouge dans son aquarium. II regarde autour de lui et ce qu’il est le moins susceptible de remarquer … c’est l’eau. Tels des poissons rouges, nous sommes baignés par les croyances de notre bocal. Elles nous paraissent naturelles, universelles ou, tout au moins, partagées par les personnes « de bon sens » ; bref elles sont « VRAIES ».
Notre système de croyances est la base de notre vision du monde. Il détermine le sens que nous avons de ce qui est vrai ou important.
Une fois qu’une personne a adopté une croyance, elle a tendance à perpétuer celle-ci en filtrant ou en déformant ce qui ne concorde pas avec. Elle maintient ainsi la cohérence de sa vision du monde :
- Une croyance aidante est une ressource
- Une croyance limitante est un frein
Une croyance est une généralisation à propos d’une relation entre des expériences. Une croyance n’est pas une stratégie, ce n’est pas un savoir-faire, ce n’est pas un comportement. Ce peut-être une généralisation concernant des relations causales:
Qui, d’après vous, est la cause de ces problèmes ?
- Votre partenaire ?
- Votre collègue ?
- La Direction ?
- La culture de l’entreprise ?
- La société ?
- La perte des valeurs ?
Ce que vous croyez être la cause déterminera l’endroit où vous irez chercher la solution. Et avec les croyances, vous trouverez souvent ce que vous cherchez, quoi que cela puisse être. On appelle cela la stratégie du bouc émissaire.
« Si vous croyez que ce que vous cherchez se trouve à un tel endroit…, c’est donc là que vous persisterez à « le trouverez ».
Apprendre à décoder ses croyances n’est pas chose aisée car il y a certaines croyances dont nous ne sommes pas conscients ou partiellement conscients.
Chaque être humain étant unique, chaque vision du monde est unique. Une vision du monde est un tout parfaitement cohérent, structuré, possédant sa propre logique. D’où la célèbre formule de la sémantique générale d’Alfred Korzybski :
« La carte n’est pas le territoire »
Cette organisation, qui nous est personnelle, nous permet d’attribuer un sens à ce que nous vivons, de réagir à notre environnement et de nous diriger dans la vie.
Le pays de nos croyances, c’est notre carte du monde, élaborée jours après jours. Elle peut être enrichissante ou frustrante selon que nos croyances sont aidantes ou limitantes.