L’adolescence

L’adolescence est un âge charnière, une période unique du développement humain.

Il s’agit d’une séparation d’avec le monde de l’enfance. Le corps se métamorphose, la sexualité fait son apparition. Ces transformations peuvent susciter des affects contradictoires qui oscillent entre crise et créativité, entre dépression et sentiment de liberté. Comment alors accompagner et soutenir ces transformations au mieux ? Quand elles posent problème à certains car le mal-être à l’adolescence n’est pas une fatalité fort heureusement.

La rencontre clinique avec les patients adolescents en souffrance est essentielle pour prévenir :

  • Des conflits avec eux-mêmes et les autres
  • Un grand stress
  • Une perte de confiance en eux
  • Le repli et l’isolement
  • La colère et la tristesse
  • Le sentiment d’être incompris et seuls

Certains adolescents subissent une pression parentale et/ou scolaire (avérée ou non) pouvant les conduire à une phobie scolaire (refus scolaire anxieux) ; cela provoquant en eux des symptômes physiques : nausées, maux de tête, troubles gastro-intestinaux…

Ils craignent de tout rater (contrôles, évaluations, examens…) et ont la sensation de ne jamais être à la hauteur, de ne pas parvenir à accomplir les objectifs attendus par les adultes de quoi leur faire perdre définitivement confiance en eux. Il est vrai que les relations peuvent être difficiles quand on ne se comprend pas. L’adolescent en crise peut qui plus est, souffrir de relations conflictuelles aussi bien avec sa famille (parents, fratrie), qu’avec ses enseignants et camarades. Il peut également souffrir de harcèlement et/ou de plein d’autres raisons connues de lui seul.

La thérapie est alors nécessaire pour accompagner le jeune dans sa singularité, l’écouter avant toute chose. Elle va permettre de lui donner les moyens d’apprendre à se connaitre, de prendre conscience de sa valeur, de ses ressources et talents naturels. De retrouver le sens et la confiance perdus. Voire même de renouer un dialogue serein avec son entourage.

Mon rôle est de leur offrir cet espace d’écoute, d’accueillir leur souffrance et de les soutenir inconditionnellement. Et, lorsque ces adolescents nous font confiance, ce qui peut prendre du temps, c’est une expérience particulièrement gratifiante.

Je travaille également avec leurs parents mais aussi des psychiatres, des psychomotriciens et des orthophonistes dans une approche psychodynamique. D’ailleurs, il y a un proverbe africain que j’aime beaucoup qui dit : « Il faut tout un village pour élever un enfant ». Ce proverbe illustre bien mon état d’esprit, car je crois fermement que le soutien des parents et d’une équipe plurielle est essentiel pour accompagner efficacement les jeunes dans leur développement et leur bien-être. 

Car, on ne le sait pas toujours, cela paraissant évident mais, le plus souvent, ce dont le jeune a le plus besoin c’est :

  • d’être écouté, 
  • d’être entendu, 
  • d’être reconnu
  • d’être tout simplement aimé dans sa singularité de manière inconditionnelle.

Publié le

par